Jardinons mieux, malin et écologique ! 

Le printemps est là et le jardin retrouve une place centrale dans la vie de la famille. Mais savez-vous que ce petit bout de terrain regorge de vie ? Pour que l’entretien de votre jardin devienne un plaisir, pour préserver la biodiversité et votre argent, voici quelques techniques écologiques (et sans pesticides) à la portée de tous.

L’arrosage :

  • Optez pour un arrosage à l’eau de pluie en vous procurant un récupérateur et évitez d’arroser aux heures les plus chaudes
  • Privilégiez des plantes adaptées au climat et qui supportent la sècheresse : des rustiques, des vivaces…
  • Paillez vos pieds de plantes, cette technique évite l’évaporation et conserve l’humidité de la terre

Les mauvaises herbes :

  • Pour le désherbage de vos allées, optez pour un brûleur thermique
  • Le paillage empêche la poussée des mauvaises herbes et fertilise le sol quand il se décompose
  • Plantez densément vos massifs
  • Lancez-vous dans la fabrication de purin d’ortie. Utilisé pure, il devient un excellent désherbant et dilué, c’est un antipuceron

Le jardinier n’est pas seul, de nombreux petits animaux peuvent l’aider dans sa tâche !

Les coccinelles et les syrphes se régalent des pucerons. Comment les attirer ? En laissant pousser quelques plantes sauvages, en conservant les abris naturels tels que les tas de pierres ou de bois, le lierre, les haies, les feuillages…

Le hérisson est une arme redoutable contre les limaces et les insectes ravageur. Comment l’attirer ? En lui fournissant un abri pour l’hiver comme une caisse retournée, en plantant des haies, en lui laissant quelques croquettes pour animaux et un petit point d’eau.

Les abeilles et le bourdon jouent un rôle majeur dans la pollinisation et dans la préservation de la biodiversité. Comment les attirer ? En supprimant les pesticides, en plantant des fleurs sauvages et en leur construisant des nichoirs.

Bon à savoir ! 

Pour vos éliminer vos déchets végétaux et les déchets de tonte, plusieurs options s’offrent à vous :

  • Le compost : dans un composteur, entasser et attendre 4 à 6 mois, vous obtiendrez un excellent fertilisant pour vos massifs, votre potager et vos arbres fruitiers. Vous pouvez y jeter aussi, les feuilles fanées, le vieux terreau, la paille, les tailles de haie, le marc de café, le thé, les coquilles d’œufs, mouchoirs en papier, essuie-tout, cendre de bois, sciures, copeaux, ou encore des plantes d'intérieur non malades
  • La déchetterie : déchetterie de Grand Couronne, Allée Côte Mutel est ouverte : lundi, mardi, mercredi et samedi 9h-12h et 14h-17h30 - vendredi 9h-11h45
  • La collecte des déchets verts : la Métropole Rouen Normandie organise la collecte des déchets verts entre mi-mars et début décembre, le vendredi à Petit-Couronne (ou le samedi s’il y a un jour férié dans la semaine).

Comment bien cueillir les champignons en forêt ?

L'automne est là et s’installe petit à petit. Avec lui, les champignons refont surface. Vous êtes nombreux à aimer les cueillir. Alors, avant de partir en forêt pratiquer votre activité automnale préférée, Poupouce vous donne quelques conseils avec l’aide de l'Office National des Forêts (ONF).

Où peut-on cueillir ?

En principe pour cueillir des champignons, une autorisation préalable du propriétaire est nécessaire. Dans le cas des forêts domaniales, l’Etat autorise cette activité mais seulement si elle reste dans le cadre d’une consommation familiale et si les prélèvements sont raisonnables, c'est-à-dire qu'ils n’excèdent pas 5 litres par personne et par jour (l’équivalent d’un panier de 3,5 kg). En effet, les cueillettes excessives peuvent menacer des espèces même courantes et la revente est interdite.

Et pour des raisons de sécurité ne pénétrez pas dans les zones de chasse (calendriers des dates de chasse disponibles sur www.onf.fr et affichés en forêt) ni dans les parcelles en cours de travaux ou d’exploitation forestière.

Quelques règles pour être un « pro » de la cueillette :

  • s’équiper d'un panier
  • cueillir des champignons de taille adulte et en bon état
  • respecter l’humus (la couche de terre à la surface)
  • couper le champignon plutôt que de l’arracher pour ne pas abîmer le mycélium dans le sol
  • ne pas détruire ou prélever ce que vous n’allez pas consommer
  • ne pas faire confiance aux applications sur votre téléphone pour identifier les champignons (elles se trompent dans la moitié des cas)
  • respecter la règlementation

Plus de renseignements sur onf.fr